Quel composteur choisir ? Tous nos conseils !

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Véritable outil écologique, le composteur est un équipement de jardinage qui vous permet de fabriquer votre propre engrais naturel, et de bannir l’utilisation des produits chimiques. Vous ne contaminez pas, vous revalorisez vos déchets et vous faites des économies ! Non seulement votre sol sera alimenté de manière saine avec un amendement de qualité, mais vos végétaux auront une meilleure résistance face à certaines maladies.

Le compostage est une manière simple de redonner vie à nos déchets alimentaires, mais aussi à nos ordures organiques de jardin et de la maison. C'est une méthode à portée de tous, qui permet de créer un engrais riche en nutriments bénéfique pour nos végétaux. Comme toute méthode, celle du compostage s'apprend à travers certaines connaissances théoriques, mais surtout en la mettant en pratique. Vous trouverez dans cet article les différents modèles de composteurs individuels qui existent, afin de savoir choisir le vôtre et pouvoir vous lancer dans cette aventure jardinière ! Avec la loi anti gaspi et l'arrivée du composteur obligatoire, voici quelques pistes pour choisir le vôtre.

 

Quels sont les critères à prendre en compte au moment de choisir son composteur ?

Le composteur de jardin a beau paraître un outil simple, il se décline en une multitude de versions : bac à composteur, modèle à couvercle ou trappe etc. Trouver l’équipement qui vous convient n’est pas toujours une mince affaire. C’est pourquoi nous vous proposons tout d’abord les critères à prendre en compte pour faire un choix que vous ne regretterez pas. Dans un deuxième temps, nous vous présenterons les différents modèles.

 

L’ergonomie

Le composteur est un équipement que vous allez manier plusieurs fois dans la semaine. Il est donc primordial qu’il soit facile à manipuler. En effet, pensez au fait que vous allez devoir le remplir et le vider régulièrement, mais aussi procéder au brassage des différents éléments ou retirer et remettre les plateaux positionnés à l’intérieur même du bac. L’ergonomie est donc un critère très important au moment de choisir son composteur.

Au fur et à mesure que les biodéchets se décomposent, un liquide va venir se déposer dans le fond de votre bac. Un robinet placé dans la partie inférieure du bac est donc à préférer car il facilite grandement son usage (pour le verser sur vos plantes par exemple) et éviter qu’il ne stagne. Cela pourrait abîmer tout le processus de compostage.

Un composteur doté de plateaux vous simplifiera aussi la vie. Au lieu de mélanger l’ensemble de votre compost, il vous suffira de le récupérer et le mettre dans le plateau du dessous. La quantité de plateaux dépend de vos besoins. Vous pouvez commencer avec trois étages : un pour les déchets frais, un pour le compost mi-mûr et un pour le compost mûr. Si besoin, vous pouvez en rajouter par la suite.

 

L’isolation

Il faut l’admettre, il existe actuellement très peu de composteurs offrant une isolation thermique idéale et qui assurent une activité efficace des micro-organismes une fois que les températures chutent. Dans ce sens, le bois est plus sûr que le plastique, même renforcé. Sachez qu’il existe des habillages pour composteur qui renforcent l’isolation. L’avantage de ces articles est qu’ils allient l’utile à l’agréable !

 

La qualité

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De manière générale, le composteur bois ou métal  est fait pour résister aux vents et à la pluie. Cependant, le matériau de fabrication change légèrement la capacité de résistance du modèle. Le plastique recyclé possède l’avantage d’être léger et solide à la fois, tandis que le bois est un matériau ayant une durée de vie de plusieurs années, en plus d’offrir un certain cachet à votre jardin.

 

Les dimensions

Selon la surface disponible, il faudra choisir un équipement qui s’y adapte sans difficultés. Ses dimensions vont surtout dépendre de la quantité de déchets que vous produisez, de la quantité de compost que vous souhaitez fabriquer et de la place à disposition. Vous trouverez sur notre site des composteurs 800L pour les volumes d'amendement importants, ou des silos 400L ou moins pour les besoins moindres.

Pour les petits espaces extérieurs ou lorsqu'il n'y en a pas du tout,  des modèles sont prévus pour s'adapter à la situation ! C'est le cas du composteur balcon, qui avec ses petites dimensions  et son faible poids peut être disposé comme bon vous semble. Le composteur pour cuisine quant à lui se fera une place discrète dans votre pièce et permet de réaliser suffisamment de compost pour l'ensemble de ses plantes d'intérieur grâce à son volume de 5L.

Pour en savoir plus sur ces équipements malins et passe partout, n'hésitez pas à consulter notre article dédié au petit composteur sous toutes ses formes !

 

La stabilité

Le silo à compost doit assurer un bon ancrage au sol histoire qu’il ne s’envole pas au moindre coup de vent. Suivant le modèle choisi, une fois vide, il peut facilement s’envoler de par son poids léger. Pour assurer une bonne stabilité, n’hésitez pas à le renforcer à l’aide de piquets positionnés aux quatre coins du composteur, bien enfoncez dans le sol.

 

Le matériau

On trouve des modèles en bois, en plastique et même bacs multiusage et composteurs en métal ! Pour le bois, le choix s’oriente vers le bois certifié FSC. Label qui assure un bois issu de productions respectueuses de l’environnement. L'essence de bois est importante tout comme le fait que celui-ci soit traité ou non. 

Pour le plastique on préfère le plastique recyclé, tout aussi efficace, offrant le même choix de couleur que le plastique non-recyclé. L’acier quant à lui convient mieux aux composteurs d’intérieur.

 

Quel version choisir ?

Comme nous le disons plus haut, il existe différentes versions présentant des options particulières en fonction de vos besoins. Voyons de plus près quel type de composteur choisir.

 

Le vermicomposteur

Il existe toutes sortes de modèles de vermicaisses de toutes tailles et aux formes diverses : carrés, rectangulaires, ronds, etc. Le principe est simple : en plus de vos déchets organiques, vous rajouter des vers de terre qui se chargeront d’accélérer le compostage. Si vous optez pour ce modèle, il convient de choisir une couleur opaque car les vers apprécient fortement l’obscurité. Veillez également à choisir un modèle assurant une excellente étanchéité afin qu’aucun ver ne s’échappe ! Le vermicomposteur a tendance à être un poil plus cher car il faut acheter plusieurs accessoires à part : mélange chaulé, matelas d’humidification, vers de terre ou encore pain de coco. La quantité de vers nécessaire est d’environ 500 grammes pour 2-3 personnes et de 1 kilo pour 6 personnes. À partir de 7 personnes et plus, il vous faudra 1,5 kilos de vers.

Malgré le nom très souvent donné de lombricomposteur ou composteur lombric, il ne faut surtout pas utiliser des lombrics ! Rendez-vous directement dans les jardineries pour vous procurer les vers adéquats. Vous en trouverez également sur Internet. L’espèce de vers et celle que l’on appelle ver-tigré, mais son vrai nom est Eisenia foetida. L’autre espèce également utilisée pour le vermicommpostage se nomme le “ver de Californie”, plus rouge que son cousin, qui lui est de couleur jaune ou rouge avec des taches grises.

Lorsque les températures chutent brusquement, il faudra bien habiller votre composteur. Les vers n’aiment pas le froid ! Vous pouvez soit acheter des “habillages” sur Internet, soit le faire vous-même à l’aide de plantes grimpantes et autres feuillages.

 

Le bac à compost en bois

Le composteur en pin est souvent le plus standard. Pas de plateaux, pas de robinet ; une simple caisse en bois renforcée aux coins et éventuellement un couvercle sur le dessus, rien de plus. Moins cher, il est un poil moins ergonomique que les modèles avec plateaux. Au moment de choisir, il faudra préférer pour une version trouée sur les côtés et dans le fond afin de garantir une excellente ventilation. Les trous dans le fond ne doivent toutefois pas être trop gros. L’idée est de laisser suffisamment d’espace pour que les vers puissent entrer dans le composteur, mais éviter la visite de rats, mulots et autres petits mammifères indésirables.

À la différence d’autres modèles, les composteurs standards n’ayant pas de compartiments dans lesquels peut être séparé le compost en fonction de l’étape de décomposition, nous vous recommandons de vous munir de trois silos : un pour le compost jeune, pour le mi- mûr (après l’avoir bien mélangé) et pour le compost mûr. Enfin, sachez que le label NF-Environnement vous garantit un composteur d’une qualité supérieure.

 

Le composteur rotatif

C’est sans aucun doute la version la plus performante de toute, mais aussi la plus onéreuse. Grâce à un système rotatif, l’évolution du compostage est deux fois plus rapide que le composteur standard. Le fonctionnement est le suivant : une petite manivelle située sur le côté du tambour (lui-même posé sur un axe rotatif) permet d’activer le compostage. Cela accorde non seulement une très bonne aération, mais améliore l'oxygénation du milieu intérieur, ce qui a pour effet d’augmenter considérablement l'activité biologique présente au sein du composteur.

 

Construire son propre composteur

Si vous êtes plutôt manuel et que vous n’avez pas envie d’acheter un composteur, pourquoi ne pas le fabriquer vous-même ? 4-5 palettes suffisent pour vous lancer dans l’aventure ! Prenez garde de choisir des palettes solides et dans l’idéale ayant reçu un traitement hydrofuge, afin d’assurer une bonne protection face à l’attaque de nuisibles.

Coupez 4 palettes à un mètre de long et placez-les les unes contre les autres. L’idée est de former un rectangle ou un carré. Assemblez ensuite le tout avec des vis. Afin de faciliter la récupération du compost, pensez à démonter deux planches sur le côté. Une bâche peut faire office de couvercle.

 

Comment faire pour avoir un bon compost ?

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Maintenant que vous savez quel composteur choisir, vous vous demandez peut-être comment démarrer un bac à compost ? L'important est de savoir ce que vous pouvez mettre dedans afin d'obtenir un résultat d'exception.

 

Déchets humides

Les déchets humides sont aussi appelés déchets verts ou déchets azotés. Ils concernent surtout les restes de nourriture végétale. Les agrumes sont cependant à mettre en très petite quantité, mais pas à bannir totalement. En effet, la teneur élevée en acidité des citrons, pamplemousses, oranges et autres, peut déséquilibrer le milieu et empêcher le développement des différentes formes de vie nécessaires au bon déroulement du compostage. Mais comme le milieu sera de toute manière acide une fois que les aliments commenceront à se dégrader, quelques épluchures de citron vert ne feront aucun mal. Les déchets du jardin : feuilles mortes, fleurs fanées, gazon, font aussi partie des déchets verts à mettre dans votre silo à compost.

 

Les déchets secs

Les déchets secs, également appelés carbonés de par leur forte teneur en carbone, se composent des ordures ménagères biodégradables. Essuie-tout, mouchoirs, serviettes de table non blanchies, papier blanc (sans impression) et cartons coupés finement font partie du lot. Vous trouverez également des déchets secs dans votre cuisine : marc de café, coquilles d'œuf, pain, etc. Dans le jardin, vous pourrez mettre de la paille, du foin, branches, sciure, etc. Pour plus d'information sue ce qu'il est possible de mettre ou non pour réaliser son engrais maison, consultez notre article détaillé "Que mettre dans un composteur".

Vous voilà maintenant mieux informé pour savoir quel composteur choisir ! Le choix est grand et diversifié pour mieux s'adapter à tous les besoins, en termes d'espace disponible, et de rendement notamment. Alors vous laisserez-vous plutôt tenter  par un composteur intérieur ou un composteur de terrasse ? N'hésitez pas à consulter notre univers dédié et nos différents produits, écologiques et tous garantis 2 ans minimum.

Découvrez aussi tous nos conseils pratiques et articles sur le sujet afin de comprendre le fonctionnement du composteur.

 

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